Vincent Pousson

Le terroir-caisse rend la monnaie.

Après l’aillet, le poireau de vigne, la fleur d’amandier, l’asperge est un des symboles de la renaissance de la Nature. Celles-ci, encore frêles sont les premières de la saison. « En retard ! » trancheront les foodistes speedés* qui ce matin courent déjà acheter leurs premières fraises de la saison. Il faut savoir qu’ici, la dame du […]

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Peut-on encore (raisonnablement) boire du bourgogne ?

Que n’a-t-on dit, écrit, chanté sur les méchants Bordelais? Coupables, d’une façon quasi intra-utérine, d’avoir vendu leur âme (en ont-ils vraiment une?…) au Diable, au Grand Kapitaaal, aux Illuminatis. Pendant quinze ans, il fallait conspuer l’infamie de ces vils marchands, l’opposant à l’insigne vertu des paysans bourguignons aux mains calleuses, sortes de Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem,

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Clichés pinardiers.

Flaubert se serait délecté du Mondovino qui a lui seul mériterait un second tome de son Dictionnaire des idées reçues. Aimablement colportées par un subtil cocktail de paresse intellectuelle, d’ignorance entretenue et de marketing épicier, elles y ont généralement force de loi. Jusqu’à ce que la mode passe, et qu’un bêtise « plus moderne » chasse l’autre. L’axiome précédent

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Optimisme.

L’époque est au simplisme. On vous avait prévenu il y a dix ans, quand le Monde, victime des orgies boursières et d’une boulimie organisée d’endettement public, privé, s’enfonçait dans une crise qui immanquablement aller rappeler aux plus clairvoyants, aux plus instruits que décidément, ce n’était pas mieux avant. Surtout dans les années trente. Les pauvres

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Le vin à la peau douce.

Il y a des jours où, plus que d’autres, on s’interroge sur le choix de la bouteille. Célébration, retrouvailles, changement de vie…  Sans hésiter, les conventionnels opteront pour de la bulle, champagne de préférence, « parce que ça se fait ». D’autres trouveront là l’occasion de déboucher (sans se soucier des échardes et du banquier) cette bouteille

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La maladie des transports.

Le vin est une fête. Et malgré tous les errements, tous les trafics, l’arrivée du beaujolais-nouveau demeure une fête dans la fête. Avec tous ses codes, d’ailleurs, ses légendes comme les habituels avis d’expert sur le « goût de banane »*, et parfois ses mauvais côtés qui contrairement à la gueule-de-bois peuvent précéder le troisième jeudi de

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La nouveauté a fait son temps.

J’imagine l’idée que l’on se faisait du « progrès » à l’époque où l’on a dessiné cette enseigne. Sûrement les Trente Glorieuses. La vieille Europe (ce village du Minervois y compris) se pliait au modèle américain déjà éprouvé de société de consommation. De la « nouveauté », il en faudrait, en pagaille, pour vendre, acheter, jeter. Entre boulimie et

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Du sang au sucre.

Et si, finalement, tous les détraqués psychiatrico-alimentaires, Vegan® & Cie, n’étaient que des victimes? Oh, ne comptez pas sur moi pour jouer le mauvais avocat, expert en enfances malheureuses et milieux défavorisés, pour défendre ces extrémistes, terroristes intellectuels, qui de plus en plus glissent de la divagation, de la diarrhée verbale au vandalisme débridé et

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Coquetterie.

N’avez-vous jamais craqué sur une femme, sur un homme que la Nature a pourvus d’une légère coquetterie? Non pas qu’elle, il passe sa journée devant son miroir, ou chez le marchand de fringues, c’est de coquetterie oculaire qu’il s’agit, de cette esquisse de strabisme qui donne au regard quelque chose de si particulier, de si

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